La réputation des panneaux photovoltaïques n’est plus à démontrer. La grande majorité de la population sait que cet équipement représente l’avenir. En plus de présenter des avantages environnementaux, avec une absence d’émission de gaz à effet de serre par l’utilisation des énergies renouvelables, les panneaux sont également rentables financièrement. Cependant, il n’est pas rare d’entendre de nombreuses fausses informations à leur propos, et notamment sur l’impact écologique de ces derniers. À travers leur fabrication, leur transport ou encore leur fin de vie, nous allons tout de suite mettre en lumière le vrai et le faux, quant aux conséquences des panneaux solaires photovoltaïques sur l’environnement et la transition écologique.
Panneau photovoltaïque écologique : quel est l’impact de la fabrication et du transport d’un panneau ?
Pour se rendre compte de l’impact environnemental d’un objet, le bilan carbone est un bon outil. Mais c’est quoi le bilan carbone ? Le bilan carbone correspond, simplement, aux émissions de gaz à effet de serre (GES) produites par une activité.
Le fonctionnement d’un panneau solaire est nul en bilan carbone étant donné qu’il repose sur l’énergie solaire. Cette énergie verte, ou énergie renouvelable, constitue une ressource propre n’émettant pas de CO2 lors de sa transformation en courant électrique.
Néanmoins, un panneau photovoltaïque se compose, dans un premier temps, et en grande partie, de cellules photovoltaïques. Ainsi, lors de la production de panneaux, et notamment des cellules, il faut s’approvisionner en silicium cristallin. Ce matériau est le composant principal des cellules photovoltaïques, et est extrait du sable ou du quartz. La particularité de cet élément est son origine : on trouve le silicium cristallin essentiellement en Chine. De ce fait, la plupart des cellules photovoltaïques y sont aussi produites. Cela nécessite, une fois la fabrication des panneaux solaires terminée, d’acheminer ces derniers sur leur lieu de vente. Ainsi, selon l’ADEME, l’empreinte carbone d’un panneau fabriqué en France est nettement inférieure à celle d’un panneau produit en Chine, avec 25,2 gCO2eq/kWh contre 43,9 gCO2eq/kWh.
Panneau photovoltaïque écologique : qu’en est-il des “terres rares” ?
Il est souvent décrié que les panneaux photovoltaïques sont aussi composés de terres dites “rares”. Les terres rares, largement répandues dans la conception de smartphones ou de voitures électriques, ont une réputation assez problématique. Ces éléments nécessitent effectivement de gros besoins en termes d’extraction et de raffinage, ce qui pollue énormément.
Cependant, contrairement aux idées reçues, les panneaux solaires n’ont rien à voir avec les terres rares. Comme nous l’avons vu, le principal composant de ces équipements est le silicium cristallin. Les panneaux produits à partir de silicium cristallin représentent 90 % du marché mondial, ils sont donc majoritaires.
Nous noterons aussi que les panneaux solaires sont, selon les modèles, composés d’argent, d’aluminium, de cuivre ou de plastique.
Panneau photovoltaïque écologique : quelle est la durée de vie d’un panneau et que devient-il ?
Beaucoup pensent encore que les panneaux photovoltaïques ont une durée de vie de 10 ans. Même si cela était vrai il y a quelques années, cela n’est plus le cas. Le domaine du photovoltaïque a connu de nombreuses évolutions technologiques. De ce fait, aujourd’hui, la plupart des panneaux sont garantis 20 voire 25 ans avec une production photovoltaïque plus qu’acceptable. Il en est de même avec l’onduleur ou le micro-onduleur (en fonction de votre installation) qui possèdent aussi une garantie de 25 ans suite à sa première mise en service. Ainsi, avec un bon entretien, votre installation solaire peut facilement vous durer des décennies.
Maintenant que nous avons vu l’impact tout au cours de la vie des panneaux, concentrons nous sur leur fin de vie.
Cela fait déjà de nombreuses années que vous avez vos panneaux photovoltaïques et après une utilisation régulière et une rentabilité au rendez-vous, ces derniers perdent en productivité. Et bien bonne nouvelle, les panneaux photovoltaïques sont recyclables à hauteur de 94 %. Mais dans quelles mesures ?
Tout d’abord, tout comme le verre, le silicium se recycle totalement (à 100 %).
Ensuite, voici comment les autres éléments peuvent être utilisés :
- Le verre peut être transformé en emballage, en fibre de verre ou en isolant.
- L’aluminium peut être utilisé pour de nouveaux objets.
- Le cuivre et l’argent peuvent être fondus pour être réutilisés.
De plus, le recyclage des panneaux solaires tend à se développer de plus en plus, notamment avec la création, en 2007, de l’association SOREN, anciennement PV Cycle, organisant la collecte et le réemploi des modules photovoltaïques.
Comment choisir ses panneaux photovoltaïques : en définitive
Le panneau photovoltaïque, en lui-même, est écologique étant donné que son activité ne donne pas lieu à une émission de gaz à effet de serre, contrairement à la production d’électricité classique. Cependant, en analysant avec attention le cycle de vie, on peut se rendre compte que l’empreinte carbone de la fabrication des panneaux photovoltaïques, ou encore de leur transport n’est pas nulle. L’approvisionnement des matières premières, étrangères notamment, fait appel à des activités ayant un impact environnemental non négligeable. Il est donc préférable, dans la mesure du possible, de se servir de panneaux photovoltaïques fabriqués en France. Avec Isoltoit, en plus de bénéficier d’une installation solaire de qualité, vous êtes également garantis d’avoir des panneaux solaires produits en France par la marque DOMOS. De plus, comme tous les autres modules photovoltaïques, ces derniers sont recyclables.
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